gwaenardelle.blog4ever.com

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Un est tout, tout est un

Comme une envie soudaine d'écrire, ou plus exactement de réécrire.

 

Je suis toujours là, j'existe encore.

J'ai beaucoup changée... Beaucoup évoluée je dirais même. 

 

Ce soir, je suis remplie de doutes, une froide mélancolie me submerge. Et je me rends compte à quel point je l'aime. A quel point elle fait partie de ce que je suis. 

Malgré qu'elle ait changée elle aussi... 

Je ne suis pas triste non, juste encore un peu paumée. 

 

Depuis quelques mois, je me bats tous les jours pour apprendre à conduire. Et je crois que c'est la chose la plus difficile que j'ai eu à faire dans ma putain de vie. Et je commence à savoir pourquoi.

Parce que c'est un symbole d'autonomie, faire confiance à soi et aux autres. Mes vieux démons refont surface lentement...

Je me rends compte que je ne serais jamais à l'abri de celle que j'ai pu être. 

 

Pourtant, je suis vraiment devenue différente, sur certaines choses du moins. 

 

Je suis en couple depuis 5 ans maintenant, pourtant j'ai un problème je pense. Un problème dans mon rapport aux hommes. Je suis toujours là, que ce soit dans mon travail ou ailleurs, à jouer avec eux. 

D'ailleurs, j'ai franchi la ligne une fois... 

Je le regrette, un peu. 

Mais après tout ce temps, je ne sais toujours pas pourquoi je suis comme ça, pourquoi j'ai en permanence envie des autres. 

 

 

 


23/03/2019
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The end.

Je ne suis pas morte, je suis toujours là. Je pense que dans un avenir proche, je vais mettre un terme à ce blog. Ce n'est plus moi. En partie du moins mais j'ai d'autres projets ! 

 

J'ai vraiment envie de m'auto-editer dès que j'aurais un nouvel ordinateur... 

Pour l'instant, je suis caissière dans un supermarché, pas très passionnant, mais ça me permettra au moins d'avancer. 

 

 


22/02/2018
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Je suis toujours en vie

Je crois que j'ai un problème... Les hommes me manquent sérieusement. Ma vie d'avant, celle où je vendais mon corps, me manque. Toutes les sensations que je ressentais, toute cette adrenaline, toutes ces envies folles de satisfaire les​ hommes... Tout ça en vérité me refait envie. C'est con, je suis en couple depuis 3 ans. Qu'est ce qui se passe ?


17/06/2017
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Revenue.

J'ai carrément déserté ce blog en fait... Je crois que je n'en ai plus vraiment besoin, mais ça me fait du bien de revenir par ici.

 

J'espère que vous allez bien, tous. Pour ma part, ça va. J'ai connu pire, je ne suis pas au top de ma forme physiquement, mais moralement je tiens le cap.

En fait, je ne sais pas si j'avais déjà parlé de mon nouveau mode de vie, je crois que oui mais comme je ne suis pas absolument certaine de l'avoir fait, je le redis : je vis en camion. C'est un camping-car (pas pareil mais presque). Il est magnifique, c'est une vraie petite maison roulante, il date des années 80, 35 piges il a :).

Deux ans que nous sommes partis avec mon compagnon, deux ans que nous traçons la route, deux ans que nous faisons les saisons. Je dois dire qu'on s'en tire plutôt bien.

 

Passons à des questions plus existentielles, car cela fait longtemps que je n'ai pas écrit. J'ai toujours mes cahiers et mes stylos à portée de main, mais j'avoue honteusement que l'angoisse de la page blanche est bien ancrée dans mon petit crâne. Cela passera. Pas facile d'écrire et de trouver l'inspiration quand on a pas de véritable pied-à-terre.

L'hiver dernier, j'ai travaillé en tant que serveuse pendant 4 longs mois sous la neige, c'était nouveau pour moi de m'investir autant dans un véritable travail. Avant cela, je n'avais jamais fait autre chose que vendre mon corps et c'était moins intense émotionnellement, je n'y mettais pas autant de moi-même. Je donne tout ou rien, je suis comme ça en fait. L'argent facile, j'ai bien réalisé à quel point il pouvait l'être, car enchaîner parfois plus de 50 heures de boulot en une semaine est beaucoup plus contraignant que de choisir à qui on va soumettre ses charmes, enfin je trouve.

Mais je reviens à ce que je voulais vraiment dire, pendant le mois de Février 2016, j'ai appris que ma mère était atteinte d'une très grave maladie, maladie de merde, maladie de chiotte, saloperie qui tue trop, tout le temps. On lui a diagnostiqué un cancer du sein, et peu après un cancer du poumon, celui-ci dû à la cigarette. Cette annonce a été un véritable coup de massue pour moi, je n'en pouvais plus de douleur et de tristesse, je me persuadais que j'allais perdre ma maman sans même lui avoir dit que je l'aimais. Je me sentais seule, j'allais bosser comme une folle, je me dépensais sans compter pour tenter de penser à autre chose. Mais dès que mon homme partait travailler, je fondais en larmes sans discontinuer, laissant mon chagrin s'exprimer, c'était horrible.

 

Aujourd'hui, elle s'en tire plutôt bien, elle est en pleine radiothérapie et sa chimio est finie, j'espère de tout mon coeur qu'elle va guérir. Bref, c'est un peu grâce à cette épreuve que je me suis rendue compte que j'avais perdue beaucoup de temps à me morfondre sur mon existence, à me niquer la santé, à me détruire intérieurement, à me détester et à m'ennuyer en permanence. C'est le cas, c'est un fait. J'ai foiré énormément de trucs, dont mes études qui auraient pu être brillantes, mais c'est comme ça. A quoi bon regretter et avoir autant de remords ? Le plus important, c'est d'avancer droit devant sans regarder en arrière.

 

La prochaine saison hivernale approche, on part début Novembre dans les Alpes du Sud de la France, 6 mois à vivre comme les montagnards que nous ne sommes pas, 6 mois à subir le froid et la neige. Heureusement, le chauffage existe :).

 

Voilà, les mots me manquent, alors à bientôt peut-être !

 

 


13/10/2016
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Rien derrière et tout devant, comme toujours sur la route.

Les mots, je les aient dans ma tête, mais j'ai du mal à les rendre réels. J'ai l'impression d'avoir perdu quelque chose, cette faculté que j'avais de vomir mes pensées par l'écrit.

Je me suis tout d'abord vidée, encore, encore et encore... Vidée de tout, vidée de tout ce poison qui coulait dans mes veines. Je me suis en premier lieu sentie différente, comme dans la peau d'une autre fille. Je me disais : mais c'est qui cette fille ?

J'ai eu du mal à cohabiter avec cette femme qui me semblait inconnue.

 

Parfois, je suis attirée par l'envie de me noyer dans un océan de tristesse, dans un océan mélancolique. Le spleen tellement tellement exaltant, aussi égocentrique qu'inutile, mais Ô combien jouissif !

Pourquoi à l'heure où j'écris ces mots ai-je envie de pleurer ? J'ai envie de pleurer, de chialer pendant des heures, de pleurer parce que je suis heureuse, reconnaissante de cette vie qui m'a été donnée. J'aime tout, j'aime tout le monde.

J'aime cet enfant dans la rue qui sourit de toutes ses dents pour le moindre caillou, j'aime ces clochards assis dans les rues de cette France que j'adore, j'aime cette famille qui m'en a fait bavé, j'aime mon père qui n'a jamais su être là.

Je suis peut-être une hippie oubliée, partisane du bonheur éternel et incommensurable, bonheur pour tout ce qui fait l'existence.

Je ne sais même pas quoi écrire, si ce n'est que je suis profondément heureuse.

 


22/08/2015
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